Jing
Les Jing, vivant près de la mer, pratiquent la pêche. Cet élement se reflète partout dans leur vie courante. Si vous êtes invité chez un pêcheur, prenez garde à ne pas dire que les plats sont brûlés. En effet, le mot « brûler » et le mot « récif » en chinois sont homonymes. Les pêcheurs ont peur de heurter un récif pendant la pêche. Ainsi, ils rendent hommage aux dieux de la mer.
De plus, il est interdit de sauter par-dessus un filet de pêche déposé sur la plage et de s'asseoir sur un nouveau radeau avant sa première utilisation en mer. Si vous souhaitez déguster des fruits de mer frais et que vous voyez un bateau revenir de pêche, vous serez en mesure d'en goûter gratuitement. Les Jing gardent toujours cette coutume appelée « Partager une part pour les voyants ».
Les Jing, tout comme les Han, fêtent la fête du Printemps et la fête de la Mi-automne ainsi que la fête du Chant (changhajie), la plus grande et la plus animée.
"Ha" en langue Jing signifie "chansons" ou "inviter les dieux à chanter". Cette fête est composée de quatre parties : recevoir les dieux de la mer dans un "hating" (pavillon de chant), leur offrir des sacrifices, chanter puis les renvoyer. Au total, cette fête dure trois jours et les danses et chants se déroulent jours et nuits.
Pendant la fête, un "Hage" accompagne les chants de son instrument typique, le violon à trois cordes et deux "Hamei" prennent un paire de bâtonnets en bambou qu'elles frappent en chantant.
Enfin, vient la cruelle problématique du mariage. Autrefois, le mariage des jeunes Jing étaient arrangé par les parents. Désormais, ils trouvent leur partenaire en chantant. Si une jeune fille plaît à un garçon, ce dernier s'approche lentement d'elle et relève du sable vers la fille avec la pointe du pied comme signe d'amour. Si la jeune fille apprécie également le jeune homme, elle en fait alors de même. Après une bonne entente, ils demandent à une entremetteuse de mariage professionnelle de transmettre leurs chansons d'amour et s'offrent mutuellement un sabot en bois coloré. Si les deux sabots constituent une paire de chaussures, ils sont considérés comme un couple, « le garçon en or et la fille en jade ». Ensuite, les fiançailles se nouent. Un jour de bonne augure étant choisi pour le mariage, le nouveau marié, accompagné de plusieurs chanteurs, va chercher la mariée chez elle.
Vous accepteriez cette pratique? Oui ou Non, cela ne fait rien. On respecte leur croyance religieuse et leur culture spirituelle. Cela suffit.
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